Une flambée de cyberattaques alarmante ces six derniers mois
Les six derniers mois ont vu une augmentation dramatique des cyberattaques à travers le monde, avec des impacts économiques, sociaux et politiques sans précédent.
Selon le rapport Cyber Threats 2024 de l’acteur de cybersécurité Check Point, les attaques mondiales ont augmenté de 38 % par rapport à l’année précédente, avec en moyenne 1 168 attaques par semaine par organisation. Parmi ces attaques, les ransomwares restent la menace la plus répandue, représentant environ 23 % des cyberattaques signalées en Europe.
Des cas notables incluent des attaques paralysant des hôpitaux, des administrations locales et des entreprises stratégiques. En septembre 2024, plusieurs cyberattaques ont ciblé des institutions françaises, notamment l’Agence France-Presse (AFP). L’AFP a subi une attaque perturbant ses systèmes informatiques, affectant une partie de son service de diffusion aux clients. Malgré cela, la couverture de l’actualité mondiale a pu se poursuivre sans interruption. Les équipes techniques de l’AFP, en collaboration avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ont rapidement pris en charge l’incident. Les autorités françaises ont été informées, et une enquête est en cours pour déterminer l’origine et les motivations de l’attaque. (Le Monde)
Par ailleurs, en septembre 2024, une série de cyberattaques a visé diverses entreprises et institutions françaises, entraînant la fuite de millions de données personnelles. Des entreprises telles que Boulanger, Cultura, Truffaut, Grosbill, ainsi que des institutions publiques comme la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV), ont vu leurs systèmes infiltrés. Ces incidents ont révélé des failles dans les systèmes de sécurité et souligné la nécessité de renforcer les mesures de protection des données personnelles. (Cachem)
En parallèle, les cyberattaques sur la chaîne d’approvisionnement continuent de croître. D’après le rapport 2024 de Cybersecurity Ventures, environ 60 % des entreprises ont été touchées indirectement via leurs fournisseurs ou sous-traitants. Ces chiffres montrent clairement que les cybercriminels exploitent les interconnexions entre organisations pour maximiser leurs impacts.
Que faire si une attaque d’ampleur aboutit ?
Dans le cas d’une attaque cybernétique d’ampleur touchant des infrastructures critiques (hôpitaux, réseaux énergétiques ou services publics), les conséquences pourraient être catastrophiques : blocages prolongés, fuite massive de données sensibles, et paralysie des services essentiels. Voici les précautions à prendre immédiatement après une attaque :
- Activer un plan de réponse à incident : Tout organisme doit avoir un plan (PRIS ou Plan de Réponse aux Incidents de Sécurité) établi qui détaille les actions à mener en cas d’attaque (coupure des connexions, notification des autorités compétentes, communication de crise).
- Isoler les systèmes infectés : Pour limiter la propagation, les systèmes compromis doivent être immédiatement isolés du réseau.
- Alerter les autorités et partenaires : En France, l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) doit être informée rapidement. Les partenaires et clients doivent également être avertis si leurs données sont potentiellement compromises (source).
- Activer des sauvegardes : Si les données critiques ont été chiffrées par un ransomware, l’utilisation de sauvegardes régulièrement testées peut permettre une récupération rapide.
- Coordonner avec des experts : Faire appel à des spécialistes tel que Nyukom en cybersécurité pour analyser l’ampleur de l’attaque et mettre en place des contre-mesures.
Les outils et bonnes pratiques pour éviter le pire
Pour éviter qu’un tel scénario se produise, il est crucial de mettre en place des outils et des bonnes pratiques qui renforcent la cybersécurité au quotidien. Voici les principaux axes à privilégier :
- Renforcer la sécurité des systèmes :
- Installer des pare-feu, systèmes de détection d’intrusion et solutions anti-malware avancées.
- Mettre en place des mises à jour automatiques pour corriger les vulnérabilités logicielles.
- Former les employés :
- Organiser des campagnes de sensibilisation aux cybermenaces (phishing, mots de passe faibles, etc.).
- Effectuer des simulations d’attaques pour tester les réactions des équipes.
- Utiliser des outils de surveillance proactive :
- Déployer des outils SIEM (gestion des informations et événements de sécurité) pour détecter rapidement les anomalies.
- Utiliser des services de threat intelligence comme ceux proposés par Fortinet, CrowdStrike ou FireEye (source).
- Adopter une stratégie de sauvegarde robuste :
- Mettre en œuvre la règle des 3-2-1 : 3 copies des données, sur 2 supports différents, avec 1 copie hors site.
- Tester régulièrement les sauvegardes pour s’assurer qu’elles peuvent être restaurées rapidement (source).
- Encadrer les accès aux systèmes :
- Utiliser l’authentification multifactorielle pour tous les accès sensibles.
- Mettre en œuvre une segmentation du réseau pour limiter les déplacements latéraux des hackers en cas de brèche.
- Collaborer avec des experts externes :
- Faire auditer régulièrement les infrastructures par des spécialistes.
- Mettre en place des contrats avec des prestataires tels que Nyukom capables d’intervenir rapidement en cas d’incident.
Conclusion : Prévenir pour éviter le chaos
Face à la montée en puissance des cyberattaques, il est essentiel d’adopter une posture proactive en matière de cybersécurité.
Les événements récents montrent que la question n’est plus de savoir si une attaque surviendra, mais quand.
Se préparer à affronter ces menaces, tant par des outils que par une méthodologie rigoureuse, est la seule manière d’assurer la résilience des infrastructures critiques et la continuité des activités.
Entre anticipation et réaction, la cybersécurité devient l’une des priorités stratégiques de cette décennie.
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